Description Longue :
L’ancienne abbaye de Clairvaux était, jusqu’en 2002, la propriété exclusive du ministère de la Justice. Une partie des bâtiments de l’ancienne abbaye, désaffectés et non utilisés par la prison, a été rétrocédée à cette date au ministère de la Culture et de la Communication, afin d’en envisager la restauration et une plus grande ouverture au public. Tout en restaurant les bâtiments, le ministère de la Culture et de la Communication / DRAC Champagne-Ardenne a confié l'animation du lieu à l'association Renaissance de l'Abbaye de Clairvaux. Le 25 juin 1115, un moine cistercien, Bernard, vient s’installer avec quelques compagnons, au creux d’un vallon appelé alors « le val d’absinthe » aux confins de la Champagne méridionale pour fonder un nouvel établissement monastique / ainsi naît la quatrième fille de l’ordre créé à Cîteaux le 21 mars 1098, avec Morimond la même année, la Ferté en 1113 et Pontigny en 1114. Très rapidement, les premières constructions s’avèrent insuffisantes et, à partir de 1135, le monasterium vetus ou Clairvaux I est abandonné au profit d’une nouvelle implantation à quelques centaines de mètres plus à l’est, en aval. Bernard entreprend alors ce qui constitue la véritable abbaye (Clairvaux II) avec son programme caractéristique qui apparaît aussitôt comme le modèle imposé des grandes abbayes cisterciennes à travers l’Europe : autour du cloître s’articulent l’abbatiale au nord, le bâtiment des moines à l’est, leur réfectoire au sud, et le bâtiment des convers à l’ouest, séparé du cloître par la ruelle dite des convers. Sous l’impulsion de son fondateur, l’abbaye ne cesse de se développer / à sa mort, en 1153, la communauté compte huit cents moines et convers. Cet essor incomparable est tel, qu’au XVIIIe siècle de nouveaux bâtiments conventuels immenses (Clairvaux III) remplacent ceux de l’époque médiévale, épargnant cependant le bâtiment des convers. Transformée en prison, par décret impérial du 16 juin 1808, l’abbaye est occupée par l’administration pénitentiaire qui aménage les bâtiments selon ses besoins et rase l’abbatiale en totalité. Plus de cent cinquante ans d’occupation pénitentiaire ont considérablement altéré l’abbaye, mais c’est à ce prix qu’elle est parvenue jusqu’à nous. Enfin, la construction de bâtiments modernes, il y a environ vingt-cinq ans a permis le désengagement progressif des anciens bâtiments conventuels (de l’époque médiévale comme de l’époque classique) que le service des Monuments historiques s’est attelé à sauvegarder et à restaurer.
Conditions :
5 € - gratuit pour les - de 25 ans
Horaire :
sam-dim à 10h30, 11h45, 13h30, 14h15, 15h, 15h45, 16h30, 17h15
