N° PA00078101 - Château de Droupt-Saint-Basle
Mis à jour le 16-05-2023
Coordonnées GPS :
Fiche officielle
Source :
recensement immeubles MH
Propriétaire :
propriété d'une personne privée
Auteur :
Chauvet Louis (architecte)
Siècle :
4e quart 16e siècle ; 17e siècle ; 4e quart 18e siècle ; 2e quart 19e siècle ; 20e siècle
Date :
1987/08/03 : inscrit MH ; 1993/02/25 : inscrit MH ; 2011/05/20 : inscrit MH
Contact :
mediatheque.patrimoine@culture.gouv.fr
Détails :
L'ensemble des façades et toitures, y compris celles de l'aile de la basse-cour, mais à l'exception de la galerie 19e siècle accolée à la façade sur cour de l'aile nord-est du château ; le décor lambrissé et les cheminées de cinq pièces du 18e siècle : grand salon Louis XVI, petit salon, les deux pièces lambrissées du premier étage et le petit cabinet de la tour est ; les deux enceintes de douves (cad. AB 146, 147, 149 ; E 765, 766) : inscription par arrêté du 3 août 1987 - Les communs : pigeonnier, glacière, grange située entre le pigeonnier et l'aile d'entrée, écurie (aile nord-est de la cour) (cad. AB 454, 1) : inscription par arrêté du 25 février 1993 - Les façades et toitures du jardin d'hiver, les trois escaliers du logis et leur cage d'escalier, les intérieurs de l'aile d'entrée de la basse-cour depuis la laiterie jusqu'à la grange (non comprise) (cad. AB 146) : inscription par arrêté du 20 mai 2011
Historique :
Château construit en 1587 et composé d'une basse-cour avec deux ailes en retour d'équerre et un corps de logis encore entouré de ses douves, lui-même constitué de deux ailes en retour d'équerre. Ces deux ailes du logis se terminent par de petites tours rectangulaires percées d'ouvertures de tir. L'entrée dans la basse-cour et le logis se fait par un pavillon central percé d'une porte charretière et d'une porte piétonne. Dans la seconde moitié du 18e siècle, les douves de la basse-cour ont été supprimées, la moitié du corps de logis a été reconstruite et transformée en demeure de plaisance. Vers 1830, d'autres modifications ont été apportées, en particulier à l'aile des remises. En 1905, l'architecte Chauvet construit un jardin d'hiver couvert en terrasse et ajoute à l'entourage des baies du reste du logis 18e un décor de guirlande de feuillages en plâtre néo-18e. A l'intérieur, les décors 18e et début 19e siècle sont conservés (lambris, cheminées, mosaïques, escaliers). Des dessins réalisés sur les murs par des soldats allemands au cours de la Seconde guerre mondiale, alors que l'édifice servait d'hôpital, sont encore visibles.